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Carrie la Vengeance

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Carrie, la Vengeance, nous raconte comment une jeune lycéenne utilise ses pouvoirs surnaturels pour se venger de ses camarades.
Carrie la vengeance
Voilà donc un remake parmi tant d’autre. Le problème principal est que le film original ne vieillit pas dans l’horreur, mais plus dans les décors et la génération. Du coup, ce remake change cela, et met de la mordernité par des symboles, plus que par une nouvelle réalisation. N’ayant pas lu le livre, je conserve cependant l’impression d’avoir vu une version mise à jour de celle de Palma, et non pas une version moderne de l’oeuvre qui a tout déclenchée.
Carrie la vengeance
Le public cible est bien entendu les adolescents/adolescentes. Entre l’absence de nudité, et un travail de harcelement moins important, il ne reste que Chloë Moretz pour représenter l’identification de cette génération. Mais voilà, on est devant une copie qui sacrifie la base même de l’histoire pour plaire à son public et donc, on sacrifie l’effet du genre pour le marketing. La peur ou l’horreur n’est plus là, le ressenti non plus mais les images sont belles et les pouvoirs impressionnants.

Le problème du remake est qu’il sera rarement autre chose que décevant, si la personne qui en prend les commandes ne souhaite pas faire quelque chose de différent de ses prédécesseurs. On gardera les bonnes prestations des actrices, mais Kimberly Peirce n’a pas fait grand chose pour influencer ce film qui devient long et se transforme en pale copie de son si connu prédécesseur. Au final, les scènes marquantes étaient meilleures, malgré les effets spéciaux modernes et la remise au gout du jour.
Carrie la vengeance
2 têtes d’affiche pour 1 héroïne moins niaise, mais une vision de l’horreur et de l’obscurantisme sacrifiée, pour 1 remake de carrie inutile
 – Note : 2/10 -

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